VENDREDI 13 NOVEMBRE 2015

Plusieurs attentats simultanés ont lieu à Paris et à Saint-Denis. Trois terroristes équipés de ceintures explosives se font sauter aux abords du Stade de France, la première explosion ayant lieu à 21h20, la deuxième à 21h30 et la dernière à 21h53. C’est la première fois que des kamikazes frappent en France (ici la politique scientifique à l'œuvre après les attaques) (photo : Sipa). 

Au même moment dans la capitale, à compter de 21h32 précisément, plusieurs attaques ont lieu ciblant des bars et un restaurant dans les Xe et XIe arrondissements : Le Carillon, Le Petit Cambodge (photo), la Bonne Bière, La Belle Equipe, et Le  Comptoir Voltaire (photo : AFP).

Le président de la République, François Hollande, qui était venu assister à la rencontre amicale entre l’équipe de France et celle d’Allemagne, est évacué discrètement. Les spectateurs, eux, ne seront informés qu’en fin de match des évènements. Paniqués, certains envahissent la pelouse (photo : AFP).

Enfin à 21h40, trois hommes armés font irruption au Bataclan en plein concert, tirent sur la foule, et prennent en otage une partie du public. Les forces de l’ordre donneront l’assaut à 0h20. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière (photo : AFP). 

Au total, le bilan de la soirée est de 129 morts et 352 blessés. Le ballet des ambulances va durer une partie de la nuit (photo : Sipa).

Peu avant minuit, François Hollande, intervient en direct à la télévision. Il décrète l’état d’urgence, annonce la fermeture des frontières (l'Elysée précisera dans la nuit qu'il s'agit en fait d'un renforcement du contrôle des frontières)  et dénonce un « acte de guerre ». Plus tard, le chef de l’Etat décidera d'un deuil national de trois jours et promettra d’être « impitoyable » face à la « barbarie » (photo : AFP).

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